Le CNES, Agence Spatiale Française, une belle coquille avec quelques beaux projets mais des capacités limitées, institutionnellement, financièrement, et trop politiquement correcte.
Le président du CNES, l’agence spatiale de l’état français, Philippe Baptiste, a présenté ses vœux à la Presse le 9 janvier. Ce qui frappe à première vue dans son message c’est l’ambition, ce qui est bien, mais aussi le grand nombre d’objectifs. Or la France, en tant que puissance publique, a de moins en moins d’argent, elle est sérieusement contrainte par l’Europe et elle n’a plus de lanceur propre. Dans la réalité, comme il y aura dispersion du fait du saupoudrage, l’on peut craindre un faible effet de la plupart des actions entreprises. Des pistes seront ouvertes qui risquent de ne mener nulle part ou « à pas grand-chose ». De plus, malgré ces limitations, certains choix présentés comme prioritaires peuvent être critiqués. Pourquoi donner autant d’importance à l’écologie et au climat si ce n’est par idéologie à la mode ? Par ailleurs le CNES s’obstine à ignorer les vols habités, comme jadis le « réutilisable ». Ces inadéquations sont peut-être normales pour une entreprise dirigée par un haut fonctionnaire qui avant sa nomination à ce poste n’avait pas démontré un intérêt particulier pour l’espace. Malheureusement elle est en concurrence sévère avec plusieurs géants dans le monde qui ne lui feront pas de cadeaux.
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