EXPLORATION SPATIALE - LE BLOG DE PIERRE BRISSON

Mars notre Arche de Noé

En co-évolution avec la Terre, nous avons entrepris d’infléchir notre route commune. Ayons confiance en la technologie !

Beaucoup voudraient que l’homme cesse d’interférer pour créer une Terre différente de celle qu’il a trouvée en accédant à la conscience, afin que la planète retrouve sa pureté supposée d’origine. Je pense que cette attitude régressive est tout à fait irréaliste et dangereuse.
Quoi qu’il arrive, la Terre que nous laisserons à notre mort ne sera pas celle que nous avons trouvée à notre naissance. Comme tout l’Univers, elle évolue et nous n’y pouvons « presque rien ». L’action nécessaire que nous devons entreprendre car possible, c’est nous efforcer de moduler notre impact. Cela semble évident puisque les externalités négatives résultant de notre vie deviennent très sensibles.
Notre humanité, par le nombre de ses composants et par sa masse, est comme un paquebot. Sa force d’inertie rend impossible l’obtention d’un résultat quelconque à des décisions immédiates. Cependant vouloir un résultat rapide ne peut être obtenu en cassant le gouvernail en le mettant en position contraire à la route suivie pas plus qu’en décidant de sauter à la mer et de nager pour continuer le voyage.
Ce n’est que l’intelligence et le sang-froid, non la panique, qui nous sauveront. Et l’expression de notre intelligence c’est notre capacité technologique. Et les meilleurs outils pour développer cette technologie ce sont notre esprit créateur et notre liberté, co-évoluant avec le désir des consommateurs s’exprimant sur un marché.
Cependant il nous faut anticiper le pire, l’arrivée au pouvoir de tous ceux qui pourraient casser la machine qui nous permet de vivre. C’est pourquoi, à côté de ce que nous pouvons faire sur Terre, nous devons préparer notre Arche de Noé, une Colonie sur la Planète Mars.

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La Terre au cœur et à la semelle de nos souliers

Nous établir en dehors de la Terre serait une mesure de sauvegarde pour l’homme aujourd’hui captif de sa planète de naissance dont la fragilité est devenue évidente. L’autonomie par rapport à la Terre d’une communauté martienne ou d’une colonie dans l’espace selon Gerard O’Neill n’est certes pas pour demain même si on décidait aujourd’hui de l’entreprendre mais, à long terme, elle nous permettrait de mettre à l’abri une fraction de l’humanité des risques de destructions par la guerre, la maladie, une catastrophe nucléaire, la chute d’un astéroïde massif. Sans être adepte de théories catastrophistes, nous ne pouvons minimiser ni écarter à la légère ces éventualités.

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À propos de ce blog

Pierre Brisson, président de la Mars Society Switzerland, membre du comité directeur de l’Association Planète Mars (France), économiste de formation (University of Virginia), ancien banquier d’entreprises de profession, planétologue depuis toujours

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