EXPLORATION SPATIALE - LE BLOG DE PIERRE BRISSON

Il y aura cinquante ans ce 21 juillet des hommes posaient pour la première fois le pied sur la Lune. Je n’aime pas les célébrations lorsque leurs causes n’ont pas permis les effets qu’on pouvait en espérer et c’est bien hélas ici le cas. En effet qu’avons-nous accompli dans l’Espace en matière de vols habités depuis cet exploit ? Quasiment rien relativement à cette première excursion.

Après avoir atteint la Lune, premier « sommet » possible, la NASA s’est endormie sur ses lauriers en se laissant porter paresseusement par le grand fleuve des dépenses publiques dans les méandres de l’indécision et du manque d’audace, au ras de l’altitude zéro, sans aucune vision autre que celle de profiter de la promenade sans encourir de risque. La deuxième puissance spatiale, l’URSS, a enragé d’avoir perdu mais s’est tue, « encaissant » sans doute le fait que son système politisé à l’excès, totalement rigide, ne lui permettait pas d’être aussi efficace qu’un pays d’esprits libres. La troisième puissance spatiale possible, l’Europe a regardé de haut, méprisante, ces Américains qui jouaient aux personnages de science-fiction à grand renfort de dollars au lieu de faire des choses « utiles » mais de toute façon son programme Europa, successeur de Diamant et précurseur d’Ariane n’aurait pas été, et de loin, « à la hauteur » des capacités de la Saturn V américaine (pas plus qu’Ariane ne l’est devenue d’ailleurs !).

Après l’accomplissement spectaculaire et brillant toujours dans les esprits, du programme Apollo en 1972, la NASA avait le choix. Il s’agissait de continuer à explorer puis de s’installer sur la Lune ou de construire une station spatiale pour réaliser plus tard une « île de l’espace » à la Gerard O’Neill ou encore de partir pour Mars. A la croisée des chemins, en fonction de ses motivations, on peut toujours se tromper et c’est ce qui fut fait surtout si on présume comme la NASA de la réponse sans se préparer au refus de l' »Administration ». D’un côté le Président Nixon n’était pas John Kennedy et de l’autre, la NASA était portée par l’hybris générée par le succès.  Il y avait divergence totale entre un Président qui n’était pas vraiment intéressé par l’Espace puisque les Russes avait été battus dans la course engagée avec le vol de Gagarine le 12 avril 1961 et une institution publique devenue pléthorique en fonctionnaires et en moyens financiers, qui s’imaginait sans doute que les caisses de l’Etat étaient à sa disposition sans qu’il soit vraiment utile de se préoccuper du niveau des dépenses. Nixon choisit donc la Navette (« the Shuttle ») en donnant son feu-vert le 5 janvier 1972, pour « continuer », on ne sait trop vers quoi.

Ce qui a manqué à l’époque c’est la vision et l’audace. La Navette était un compromis qui permettait d’attendre de fixer un objectif puisqu’elle devait être utile pour l’atteindre, quel qu’il soit, et de permettre à la NASA et à ses fournisseurs donc aux Etats où ils étaient installés, de continuer à « tourner » et donc d’alimenter le système en (bons) électeurs. Les présidents, Nixon ou ses successeurs Gérald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, ne voyaient pas l’avantage qu’il y aurait eu à « sortir du berceau » pour s’installer durablement sur Mars ou à défaut sur la Lune. En fait les décideurs politiques étaient restés très « Terra-centrés ». Ils ne voyaient l’intérêt de l’Espace qu’en fonction de la Terre en général et de leurs relations avec les autres grands pays du monde, en particulier. Par ailleurs l’horizon d’une administration ou d’un président des Etats-Unis était (et est resté) de 8 ans c’est-à-dire de deux mandats. Le programme Apollo avait montré que c’était un peu juste (discours de John Kennedy le 25 mai 1961, premier atterrissage sur la Lune le 21 juillet 1969) et il n’était pas question pour Nixon en 1969 de se lancer dans l’aventure alors que la guerre du Viêt-Nam battait son plein. En 1972, date de la dernière mission Apollo (A17), il ne lui restait qu’un mandat (qui fut d’ailleurs écourté !).

La Navette dont le vol inaugural eu lieu en avril 1981 a été une voie sans issue (qui a été fermée en juillet 2011) car on a voulu utiliser des technologies qui n’étaient pas adaptées à la réutilisabilité et on a persévéré dans l’erreur (comme peut le faire une administration), à grand coût (notamment pour l’inspection et la remise en état du bouclier thermique après chaque vol). Il était aussi cher d’envoyer une navette dans l’espace (1,5 milliards par vol) que d’y envoyer un lanceur lourd de type Saturn V. Les seuls réussites furent les 5 missions de « STS » (pour « Space transport System ») qui entre décembre 1993 et Mai 2009, permirent de corriger la vue du télescope Hubble (l’« aberration optique » de la périphérie de son miroir primaire) car dans ce cas la Navette servit d’atelier et d’hôtel aux astronautes qui effectuèrent la réparation (notamment Claude Nicollier qui en décembre 1993 put mener à bien les opérations décisives à l’aide du bras robotique, RMS -Remote Manipulator System).

La Station Spatiale Internationale (« ISS ») lancée en 1998 fut tout autant une voie sans issue, une perte de temps et d’argent car on aurait pu expérimenter toutes les techniques de support vie sur la Lune ou sur Mars plutôt que dans l’espace et le fait qu’elle soit positionnée en orbite basse terrestre (LEO) a empêché toute tentative d’expérimenter des mises en gravité artificielle d’habitats par force centrifuge (la Station étant trop près de la Terre…et la plupart des dirigeants de la NASA ne se souciant pas vraiment de cette solution aux problèmes posés par l’apesanteur). Quant aux manœuvres de « docking » on aurait pu aussi les expérimenter dans les assemblages de vaisseaux spatiaux, tout comme leurs ravitaillements en ergols en LEO avant d’aller « quelque part ».  Le projet d’ISS avait été lancé par Ronald Reagan en 1983 mais fut véritablement choisi par le Président Georges H. Bush en 1989 à l’issue de la lamentable étude de 90 jours (« the 90-Day Study on Human Exploration of the Moon and Mars ») dans laquelle la NASA illustra son absence totale de conscience des réalités en proposant un plan d’exploration de Mars chiffré à 450 milliards de dollars (..de l’époque ! soit à peu près 930 milliards de dollars d’aujourd’hui *). Pour le président Bush il n’y avait donc d’issue que vers l’ISS devisée à quelques 100 milliards et un objectif « nouveau » par rapport à la Lune. Cela devint « une excellente idée » en raison de l’implosion de l’URSS puisque ce fut le moyen politique d’associer en 1993 la nouvelle Russie à un programme correspondant à ses capacités techniques, dans la continuation de sa station Mir et par la même occasion de réaliser enfin le projet américain de station Freedom, tout en s’alliant aux Européens de l’ESA et aux Japonais de JAXA. Souvent présenté comme un modèle de coopération internationale, ce fut en réalité une excellente occasion de ronronner ensemble à grand frais (quelques 150 milliards à ce jour !).

*Avec Elon Musk (et son lanceur Super-Heavy + son Starship!) on évalue aujourd’hui un programme d’exploration de Mars (fin de la réalisation du lanceur et construction d’une flotte suivie d’une petite dizaine de campagnes de vols) à environ 60 milliards de dollars.

Et maintenant, 50 ans après, « les joies de l’ISS » épuisées, que va-t-il se passer ? Nous sommes à nouveau à la croisée des chemins et il semble bien que nous allons encore une fois prendre le mauvais, le Lunar Orbital Platform-Gateway, c’est-à-dire une nouvelle ISS qui cette fois tournera autour de la Lune (sur une trajectoire très excentrique). Quel intérêt ? Aucun, si ce n’est continuer à faire travailler les fournisseurs et exposer les astronautes aux radiations solaires et galactiques avec un peu plus d’intensité que sous la protection des ceintures de Van Allen. Si l’on voulait faire plus que l’ISS, pourquoi n’a-t-on pas choisi d’aller à nouveau sur la Lune et de s’y installer ? Quel intérêt présente cette courroie de transmission si ce n’est des complications inutiles, des risques supplémentaires, encore plus d’argent et beaucoup d’inconfort pour mener à bien une mission lunaire ou martienne.

Décidément le chemin vers les astres est long et tortueux ! Heureusement les « privés » montent en puissance. Les Elon Musk, Jeff Bezos et autres n’ont pas la prudence de serpent de l’Administration et ils ont le souci de l’efficacité de leurs dépenses. Ce sont eux qui peuvent sauver l’exploration spatiale. Ce sont les héritiers des pionniers qui en avril 1981 en même temps qu’était lancé la première navette, refusant de se laisser cantonner aux perspectives des petits tours en orbite basse terrestre, s’organisèrent dans le premier lobby pro-Mars, le « Mars Underground », autour de l’astrogéophysicien Chris MacKay, de la biologiste Pénélope Boston, de l’astrogéophysicienne Carole Stocker, de l’ingénieur Tom Meyer, de l’informaticien Steve Welch, rejoints en avril 1990 par David Baker et Robert Zubrin après qu’ils eurent conçu et leur aient présenté leur plan « Mars Direct » (solution astronautique qui souleva leur adhésion enthousiaste). Elon Musk a de même rejoint Robert Zubrin au début des années 2000 lorsqu’il a entrepris sa propre aventure d’ingénieur et de patron d’entreprise astronautique. L’esprit est là, chez ces hommes visionnaires, qui n’hésitent pas à s’impliquer, à s’efforcer de convaincre et à agir. Avec la nomination par Georges W. Bush en 2005 de Michael Griffin comme administrateur de la NASA, le « lobby » est presque parvenu à imposer ses vues (et y est parvenu quand même pour quelques éléments de Mars-Direct comme l’ISRU). C’est aujourd’hui, cinquante ans après le « petit pas pour l’homme » de Neil Armstrong, ce qui nous permet d’espérer qu’un jour la lourde superstructure administrative suivra ou accompagnera notre envol dans l’espace profond et son infinité de possibles que nous avons aujourd’hui la capacité d’affronter et d’utiliser.

NB : cet article consacré au vols habités ne traite pas des progrès considérable effectués depuis cinquante ans dans le domaine de l’exploration robotique et ne nie pas l’intérêt de quelques études menées dans l’ISS sur les conséquences de l’apesanteur pour le corps humain ou divers processus de physiques des matériaux qui se manifestent particulièrement clairement en apesanteur, ni également, et cela me semble plus important, sur l’évolution de la science du support-vie (ECLSS) et ses progrès en matière de recyclage de l’atmosphère, des liquides et du contrôle microbien…Mais ce n’est pas suffisant!

Image de titre : Le premier pas ! crédit NASA.

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Index L’appel de Mars 19 07 09

9 Responses

  1. Cet article souligne avec justesse la situation désespérante en matière de missions spatiales habitées. Je pense que bien peu de mes contemporains imaginaient qu’après avoir vécu cette nuit incroyable du 20 au 21 juillet 1969, ils risquaient bien de ne plus voir aucune « première » de cette envergure de leur vivant! Plus encore, à ma connaissance aucun auteur de science-fiction n’a eu assez « d’imagination » pour envisager que 50 ans après être arrivé sur la Lune, l’être humain n’aurait pas fait le pas logique suivant, l’exploration de la planète Mars, et pire encore aurait abandonné la poursuite de la « simple » exploration lunaire! Je me demande parfois si ce « refus de l’obstacle » (lancer un programme d’exploration martienne) n’est pas le signe que l’Humanité serait arrivée à son apogée et entamerait son déclin. Il n’y a en effet pas il me semble de précédent dans l’Histoire de notre espèce d’un objectif à portée des capacités que nous avons développées que l’on n’aurait pas cherché activement à atteindre. Que faut-il en conclure ?!

  2. On est sûr qu’il ne s’agit pas d’un « Fake » et qu’ils ont bien réellement mis le pied sur la lune?
    (car avec ces zigotos US, tout est possible)

    1. Mais non Monsieur Wilhem. Pas de théorie complotiste ici!
      L’arrivée sur la Lune et les missions Apollo ont été amplement documentées! Des photos ont été prises, elles font toutes état d’un même environnement qui rejoint celui que l’on peut explorer depuis la Terre. Des échantillons ont été prélevés et analysés qui confirment les particularités de cet astre que l’on peut par ailleurs observer depuis la Terre avec divers instruments dont des spectromètres (très fiables à cette courte distance).
      Maintenant on peut toujours nier la réalité. Il y a même des gens qui croient encore que la Terre est plate. Mais ce n’est vraiment pas faire preuve d’intelligence.

      1. Non, car avec leur phobie anti-russe encore aujourd’hui, perdre la face il y a cinquante aurait été impensable 🙂

        1. Non quoi? Que les Américains n’auraient pas débarqué sur la Lune? Absolument ridicule! Justement, croyez-vous que dans le contexte de la Guerre froide et de la « course à la Lune », les Soviétiques, qui avaient amplement les moyens de suivre un vol Apollo de bout en bout, n’auraient pas immédiatement dénoncé la supercherie si tel avait été la cas?! En outre les bases des LMs (modules lunaires) restés sur la Lune ont été depuis photographiées par des sondes non US. De même les réflecteurs lasers laissé par les équipages de ces mêmes LMs ont été utilisés pour en particulier mesurer précisément la distance entre la Terre et la Lune. Et pour avoir de mes propres yeux vu le lancement d’Apollo 17, je peux vous assurer que ça n’avait rien d’une fiction hollywoodienne! Etc, etc. Enfin, une telle supercherie aurait été simplement retarder l’échéance, car un jour ou l’autre des hommes fouleront à niveau le sol de notre satellite naturel et visiteront les « sites Apollo »; s’il n’y a rien, les Américains seraient alors la risée du monde entier jusqu’à la fin des temps! Quelle nation prendrait un tel risque?!

          1. Je pose la question, d’autant plus qu’ils n’y ont jamais remis les pieds.

            Mais je vous rassure, les américains sont déjà la risée du monde et même pire, Donald les a fait détester, ça c’est plus fort que la lune 🙂

            Mais remarquez, las, ça n’augure rien de bon, car les chinois et d’autres n’ont retenu que le rêve américain et vous qui rêvez d’Europe, il lui reste encore un grand chemin pour … être grande (ou great again, si vous préférez)!

  3. Les USA ne pouvaient plus continuer à consacrer 5% du PIB à des projets spatiaux dès lors que la conquête de la Lune a été couronnée de succès . La technologie informatique était alors embryonnaire et il fallait développer aussi les autres aspects de missions spatiales comme la durée dans l’espace et bien d’autres permettant des voyages plus lointains .
    50 ans plus tard, il reste encore des progrès à faire avant de se jeter dans le vide sans autre but que poser un pied sur une autre planète , alors que la robotique a fait des avancées considérables permettant de remplacer avantageusement les missions habitées encore plus lointaines sur plusieurs décennies .
    Le principal problème reste à développer des fusées bien plus rapides .
    Personne ne sait gérer aujourd’hui des missions habitées de plusieurs années et personne ne peut anticiper les problèmes humains sur une période aussi longue et par conséquent on comprend l’appréhension du service public d’envoyer des êtres humains dans l’inconnu , sinon pour la gloriole d’un président !
    Si des entrepreneurs privés trouvent des fonds pour lancer des kamikazes sans espoir de retour , ça reste un défi propre à des individus qui cherchent à aller jusqu’au bout de leur rêve ou de leur folie sans autre but que l’exploit pour l’exploit, avec des découvertes scientifiques mineures , il reste encore beaucoup à faire sur Terre !

    1. Monsieur Giot,
      Nous sommes aujourd’hui bien loin des 4% de dépenses publiques fédérales atteints par la NASA pour son programme lunaire Apollo puisque les dépenses de la NASA sont redescendues à 0,5% des dépenses publiques fédérales américaines depuis des décennies. Avec 4% d’aujourd’hui, 160 milliards de dollars, on aurait beaucoup plus que nécessaire pour mener une campagne d’exploration de Mars par vols habités. Ce ne serait vraiment pas la peine d’aller au-dessus de 1%, même les premières années où les dépenses seraient plus importantes. Il faut donc arrêter de mettre en avant les problèmes de financement. C’est la volonté politique qui fait défaut.
      Vous avez également tort sur le reste:
      On peut évidemment toujours faire des progrès, passer de la caravelle au concorde mais on peut déjà aller sur Mars avec une caravelle (c’est une image !). Contrairement à ce que vous dites on peut envisager dès maintenant des missions de trente mois dans l’espace avec la technologie dont nous disposons. Et il n’est pas question d’envoyer qui que ce soit dans cette aventure sans un espoir tout à fait sérieux de retour (mais évidemment les pionniers seront exposés à plus de risques que s’ils restaient dans leur jardin). Le retour est bien prévu et la manière de l’effectuer est très bien documentée.
      Je vous laisse votre appréciation du caractère mineur des découvertes qui pourraient être faites sur Mars mais ce n’est pas du tout mon opinion ni celle de milliers de scientifiques de renom et de qualité autour du monde. La comparaison entre la Terre et Mars mérite qu’on y dédie beaucoup d’attention, de temps et d’argent puisque c’est la seule planète aujourd’hui accessible, un tant soit peu comparable à la Terre.
      Oui, les recherches exobiologiques, planétologiques, astronomiques m’intéressent beaucoup plus que la résolution des problèmes sociaux sur Terre (d’autres que moi, très nombreux, s’occupent très bien de ces derniers) et cette orientation particulière n’est pas (encore) un crime. Je ne suis pas le seul et j’espère qu’on continuera à y consacrer très longtemps de l’attention, du temps et de l’argent. On est heureusement encore en démocratie et si des personnes privées veulent y affecter leurs ressources, elles le feront et je les soutiendrais. Si des peuples décident collectivement de leur côté d’y participer beaucoup plus dynamiquement, par l’intermédiaire de leurs structures étatiques, comme je le réclame, je m’en réjouirais évidemment et je préférerais que mes propres impôts financent ces recherches, plutôt que la plupart des autres objets auxquels ils affectent leurs dépenses aujourd’hui (en dehors de celles qu concernent leurs devoirs régaliens).

    2. « Le principal problème reste à développer des fusées bien plus rapides. » Approche erronée! D’une part, les lois de la gravitation universelle imposent des trajectoires qui peuvent certes être un peu raccourcies moyennant une dépense énergétique plus importante, mais dans une mesure relativement faible seulement. Par ailleurs, si on s’éloigne de la trajectoire optimale (1/2 ellipse de Hohmann), on prend des risques, car alors il n’y a plus de retour « automatique » possible vers la Terre en cas de défaillance du système de propulsion. Bref. cela n’en vaut pas la peine pour économiser quelques semaines de voyage.
      Et puis, votre approche reviendrait à « mettre la charrue avant les boeufs »! Il faut d’abord aller vers Mars avec les technologies disponibles déjà aujourd’hui et ensuite cela incitera à chercher des améliorations sur le plan du confort, de la durée du trajet, etc. Si on attend vos « fusées bien plus rapides » pour se lancer vers Mars, on risque bien de le faire longtemps!

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À propos de ce blog

Pierre Brisson, président de la Mars Society Switzerland, membre du comité directeur de l’Association Planète Mars (France), économiste de formation (University of Virginia), ancien banquier d’entreprises de profession, planétologue depuis toujours

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