EXPLORATION SPATIALE - LE BLOG DE PIERRE BRISSON

J’ai choisi cette semaine de publier ma traduction en Français de la déclaration de SpaceX publiée le 10 septembre 2024 dans ses « updates ». La société est contrainte pour des raisons administratives environnementales de décaler encore de deux mois (au moins !) son 5ème test de vol orbital (« ITF5 ») et elle se défend en présentant ses arguments.

Je pense qu’il est important que les personnes qui donnent raison a priori à l’administration environnementale américaine (sous ses diverses formes) ou qui pensent simplement que SpaceX n’a pas les moyens intellectuels de mener à bien ses projets, lisent ces arguments. Pour moi, les réponses de SpaceX sont parfaitement claires et convaincantes. On se trouve dans un cas, très préjudiciable à l’exploration spatiale, de mauvaise foi administrative fondée sur une conception extrémiste de la protection environnementale, et d’abus de pouvoirs négligeant la réalité pour empêcher le développement normal d’une activité ingénieuriale très précautionneuse de l’environnement tel qu’il est. Une hostilité politique sous-jacente de cette administration (démocrate) à l’encontre d’Elon Musk n’est pas à exclure, d’autant que les extrémistes écologistes sont clairement dans le camp démocrate et que nous sommes dans un climat politique exacerbé par l’approche des élections présidentielles.

Ce qui est dommage c’est que des tests de vol très importants pour la suite de l’exploration spatiale par Starship sont de ce fait bloqués (réapprovisionnement des ergols en orbite, récupération du lanceur à l’atterrissage), que la réalisation de la mission Artemis 3 risque évidemment d’en souffrir et que bien sûr les premiers vols pour Mars sont retardés. En ce qui concerne ces derniers, nous allons déjà manquer la fenêtre de tirs de Novembre 2024 et serons obligés d’attendre janvier 2027. Que l’on ne vienne pas nous dire après cela, que les missions lunaires et martiennes ne sont pas possibles parce que SpaceX ne peut fournir les véhicules qui devraient les permettre.

Une nouvelle fois, démonstration est faite que la lenteur effective du progrès peut résulter non de l’incapacité des chercheurs et des ingénieurs mais de la mauvaise qualité de l’environnement humain dans lequel ils vivent et plus particulièrement de la mauvaise volonté de ceux qui sont chargés du bon fonctionnement de leur pays.

Traduction:

Les starships sont faits pour voler

SpaceX a été fondée en 2002 pour élargir l’accès à l’Espace. Non seulement pour les gouvernements ou les opérateurs de satellites, mais aussi pour de nouveaux participants dans le monde entier. Aujourd’hui nous volons à un rythme sans précédent, comme fournisseur de lancements le plus actif au monde entier. Nous lançons de manière sûre et fiable des astronautes, des satellites et d’autres charges utiles, dans le cadre de missions bénéfiques à la vie sur Terre et préparant l’humanité à notre objectif ultime : explorer d’autres planètes de notre système solaire et au-delà.

Le Starship est essentiel pour faire une réalité de cet avenir de science-fiction, ainsi que d’un nombre croissant de priorités nationales américaines. C’est le système de transport spatial le plus grand et le plus puissant jamais développé. Et sa conception fondée sur la réutilisabilité entière et rapide, augmentera de manière exponentielle la capacité de l’homme à accéder à l’Espace et à l’utiliser. La réutilisabilité totale fut un objectif insaisissable depuis le début de l’histoire des vols spatiaux car elle ajoute d’innombrables défis techniques à ce qui est déjà la recherche ingénieriale la plus difficile à mener. A tel point que longtemps beaucoup l’ont considérée comme « la science des fusées en mode ridicule ».

Chaque vol du Starship lui a fait faire d’énormes progrès, en réussissant des tests de plus en plus difficiles et en rendant l’ensemble du système plus performant et plus fiable. Notre approche consistant à placer aussi souvent que possible les équipements, pièces et matériaux, dans un environnement de vol, maximise le rythme auquel nous pouvons apprendre de manière récursive et rendre le système opérationnel. C’est la même approche qui a permis la réutilisation de notre flotte de fusées Falcon et a fait de SpaceX le premier fournisseur de lancements au monde aujourd’hui.

Pour y parvenir et le faire aussi rapidement que possible pour respecter nos engagements envers les priorités nationales comme le programme Artemis de la NASA, les starships doivent voler. Plus nous volons en toute sécurité, plus vite nous apprenons ; plus vite nous apprenons, plus vite nous parviendrons à une réutilisation complète et rapide de nos fusées. Malheureusement, nous continuons à être « englués » dans une réalité où il faut plus de temps pour remplir des formalités administratives gouvernementales afin d’obtenir nos licences de lancement, que pour concevoir et construire le matériel et les équipements eux-mêmes. Cela menace directement la position de l’Amérique en tant que leader dans l’Espace et ne devrait en aucun cas arriver, ni continuer.

VOL 5

Les vaisseaux starships et lanceurs superheavys du vol 5 sont prêts à être lancés depuis la première semaine d’août. Le test en vol porte sur notre objectif le plus ambitieux à ce jour : tenter de reconduire un superheavy sur son site de lancement et, en plus, de le rattraper au vol juste avant l’atterrissage.

Il s’agira d’une opération tout à fait inédite dans l’histoire des fusées. Les ingénieurs de SpaceX ont passé des années à préparer et des mois à tester le rattrapage du lanceur, les techniciens consacrant des dizaines de milliers d’heures à la construction de l’infrastructure pour maximiser nos chances de succès. Chaque test comporte des risques, en particulier ceux qui tentent de faire quelque chose pour la première fois. Nous faisons tout ce qui est possible lors de chaque vol pour nous assurer que, même si nous acceptons évidemment les risques pour notre propre matériel, nous ne fassions aucun compromis sur la sécurité publique.

Il est compréhensible qu’une opération aussi inédite nécessite un temps supplémentaire d’analyse pour obtenir une licence. Malheureusement, au lieu de concentrer les ressources sur l’analyse de sécurité critique et de collaborer sur les mesures de protection rationnelles pour protéger à la fois le public et l’environnement, le processus d’octroi de licence a été à plusieurs reprises faussé par des sujets allant du frivole au manifestement absurde. Parfois même, ces obstacles ont été provoqués par des rapports faux et trompeurs, construits sur l’hystérie de mauvaise foi des détracteurs en ligne ou des groupes d’intérêts particuliers qui ont présenté de la science mal construite comme des faits.

Nous avons récemment reçu de la part de la FAA, une estimation de date de licence de lancement pour fin novembre. C’est un délai de plus de deux mois par rapport à la date de mi-septembre précédemment annoncée. Ce retard n’est pas fondé sur un nouveau souci de sécurité, mais sur une analyse environnementale superflue. Les quatre problèmes environnementaux en suspens illustrent bien les difficultés auxquelles nous sommes confrontés dans l’environnement réglementaire actuel pour obtenir nos licences de lancement et de retour au sol.

ACIER ET EAU

Le déflecteur de flamme en acier, refroidi par eau, du Starship a été la cible de faux rapports, alléguant à tort qu’il pollue l’environnement ou qu’il a fonctionné totalement en-dehors des règles fixées. Ce narratif omet des faits fondamentaux qui ont été soit ignorés, soit intentionnellement mal interprétés.

A aucun moment SpaceX n’a utilisé son déflecteur sans permis. Nous avons opéré de bonne foi en vertu d’un « permis général multisectoriel » (« MSGP ») pour couvrir les opérations du « déluge », sous la supervision de la « Commission texane sur la qualité de l’environnement » (« TCEQ »). Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la TCEQ pour intégrer avant l’utilisation du déflecteur, de nombreuses mesures d’atténuation d’effets, notamment l’installation de bassins de rétention, la construction de levées de protection, le colmatage de fuites pendant les opérations et l’utilisation exclusive d’eau potable qui n’entrait en contact avec aucun processus industriel. On nous a attribué un numéro de permis qui a été rendu actif en juillet 2024. Les responsables de la TCEQ étaient physiquement présents lors du premier test du système de déluge et pouvaient observer les opérations autour du lancement.

Le déflecteur de flamme ne répand pas de polluants dans l’environnement. Encore une fois, il utilise de l’eau potable. L’eau de sortie a été échantillonnée après chaque utilisation du système et n’a jamais montré que des traces négligeables de contaminants, et plus précisément, que tous les niveaux sont restés inférieurs aux normes fixées par tous les permis d’État qui autorisent les rejets. La TCEQ, la FAA et le « U.S. Fish and Wildlife Service » (« USFWS ») ont évalué l’utilisation du système avant son utilisation initiale, et pendant les tests et le lancement, et ont conclu sans ambigüité qu’il ne pouvait pas causer de dommages environnementaux.

Lorsque l’« EPA » (US « Environmental Protection Agency ») a émis son « Ordre Administratif » en mars 2024, elle l’a fait avant de chercher à comprendre les bases factuels du fonctionnement du déflecteur de flamme, et avant de reconnaître que nous fonctionnions dans le cadre du TCEQ. Après une réunion avec l’EPA, au cours de laquelle elle a déclaré que son intention n’était pas d’arrêter les tests, la préparation ou les opérations de lancement, elle a malgré tout décidé que SpaceX devait demander un « permis spécifique » pour ses rejets. Malgré l’autorisation que nous avions reçue précédemment du TCEQ, et malgré le fait que nos opérations n’aient peu ou rien à voir avec les rejets de déchets industriels couverts par ce type de permis, nous en avons demandé un en juillet 2024.

Les amendes subséquentes infligées à SpaceX par le TCEQ et l’EPA sont entièrement liées à des désaccords sur les formalités administratives. Nous avons choisi de les régler afin de pouvoir concentrer notre énergie sur l’achèvement des missions et des engagements que nous avions pris envers le gouvernement américain, les clients privés et nous-mêmes. Payer des amendes a été extrêmement décevant puisque nous étions fondamentalement en désaccord avec les allégations, et que nous étions confortés par le fait que l’EPA avait convenu que rien dans le fonctionnement de notre déflecteur de flamme ne devait changer. Seul le nom du permis avait changé.

BONNE GESTION

Aucun site de lancement ne fonctionne hors du contexte d’un environnement. Au fur et à mesure que nous avons renforcé nos capacités de lancements et développé de nouveaux sites à travers le pays, nous nous sommes toujours engagés à assurer la sécurité publique et à atténuer les impacts sur l’environnement. À Starbase, nous mettons en œuvre une longue liste de mesures d’atténuation d’impacts élaborées avec les agences fédérales et les états fédérés concernés, dont beaucoup exigent une surveillance tout au long de l’année, des mises à jour fréquentes par des personnes chargées des régulations, et des consultations avec des experts biologiques indépendants. La liste des mesures que nous prenons uniquement pour fonctionner au Texas, compte plus de deux cents éléments notamment une surveillance et un échantillonnage constants de la santé à court et à long terme de la flore et de la faune locales. Le récit selon lequel nous opérerions sans ou au mépris de la réglementation environnementale est manifestement faux. Cela peut être prouvé.

Les réglementations et atténuations d’impacts environnementaux servent un objectif noble, découlant de mesures de protection de bon sens pour permettre d’aller de l’avant tout en évitant des conséquences excessives sur l’environnement. Cependant, avec le processus d’octroi de licence pour le vol 5, nous nous trouvons retardés pour des raisons déraisonnables et exaspérantes.

Lors du quatrième vol de Starship, le sommet du lanceur Super Heavy, communément appelé « hot-stage » (« étage chaud »), a été largué pour aller plonger dans le golfe du Mexique. Le hot-staging joue un rôle important dans la protection du lanceur lors de la séparation de l’étage supérieur (le vaisseau Starship) avant qu’il se détache, juste avant le vol de retour du lanceur. Nous avons analysé cette opération en profondeur avant le quatrième vol, en nous concentrant spécifiquement sur tout impact potentiel sur les espèces marines protégées. Compte tenu de la répartition des animaux marins dans la zone d’amerrissage spécifique et de la taille relativement petite du hot-stage, la probabilité d’un impact direct est pratiquement nulle. Il s’agit d’une pratique considérée précédemment comme normale par la FAA et le « NMFS » (National Marine Fisheries Service) pour les sociétés de lancements en général, qui se débarrassent d’étages de fusée et autres équipements dans l’Océan à chaque lancement, à l’exception bien sûr de notre société SpaceX puisque nos fusées Falcon atterrissent et sont réutilisées. La seule modification proposée pour le cinquième vol du Starship est un changement marginal dans le lieu d’amerrissage du hot-stage qui n’entraîne aucune augmentation de probabilité d’impact sur la vie marine. Malgré cela, la direction de la FAA a demandé une consultation de 60 jours avec le NMFS. De plus, les procédures de ce type de consultations précisent que toute nouvelle question soulevée pendant cette période de 60 jours peut réinitialiser à nouveau le compteur de 60 jours, et ceci sans limite de répétition. Ce seul problème, qui a déjà été analysé de manière exhaustive, pourrait retarder indéfiniment le lancement alors qu’il ne concerne aucun impact véritable possible sur l’environnement.

Une autre conséquence du retour du lanceur du cinquième vol de Starship, sera le bang sonique audible dans la zone de retour. Comme nous l’avons déjà noté, l’impact général d’un bang sonique sur les personnes se trouvant dans la zone environnante est un bruit bref, semblable à un coup de tonnerre. La FAA, en consultation avec le U.S. Fish and Wildlife Service (USFWS), a évalué le bang sonique provoqué par l’atterrissage du Super Heavy et n’a constaté aucun impact significatif sur l’environnement. Bien que les animaux exposés aux bangs puissent être brièvement effrayés, de nombreuses études antérieures ont montré que des bangs d’intensité variable n’ont aucun effet néfaste sur la faune. Malgré ces preuves documentées, la direction de la FAA a demandé une consultation supplémentaire de 60 jours avec le USFWS car une zone légèrement plus grande pourrait subir un tel bang.

Enfin, la zone autour de la Starbase est bien connue pour abriter diverses espèces d’oiseaux protégées. SpaceX a déjà mis en place des mesures d’atténuation importantes des effets de ses activités et effectue une surveillance biologique des oiseaux près de la Starbase depuis bientôt 10 ans. Le protocole de surveillance a été développé avec le même USFWS et il est mené par des biologistes professionnels, qualifiés et indépendants. À ce jour, la surveillance n’a montré aucun impact au niveau de chaque espèce de populations d’oiseaux surveillées, malgré des affirmations contraires non fondées que les auteurs eux-mêmes ont ensuite modifiées. Même si le cinquième vol de Starship aura lieu en dehors de la saison de nidification, nous continuons à mettre en œuvre des mesures d’atténuation et de surveillance supplémentaires pour minimiser les impacts sur la faune, notamment la surveillance par drone infrarouge avant et après le lancement pour suivre la présence de nids en activité. Nous travaillons également avec les experts de l’USFWS pour évaluer le besoin de mettre en œuvre des mesures de protection spéciales avant les lancements, au cas où ils seraient envisagés pendant la saison de nidification des oiseaux.

SpaceX s’est engagée à minimiser l’impact sur son environnement et à l’améliorer lorsque cela est possible. L’un des partenariats dont nous sommes les plus fiers est celui que nous avons dans le sud du Texas avec Sea Turtle Inc. C’est une organisation à but non lucratif locale dédiée à la conservation des tortues marines. Nous aidons à trouver et à transporter les tortues marines blessées vers les installations de cette organisation pour y être soignées. Nous avons également officiellement « adopté » la plage de Boca Chica dans le cadre du programme « Adopt a Beach » du « Texas General Lands Office », en prenant la responsabilité de ramasser les déchets et de promouvoir un environnement sans déchets. Nous sponsorisons et participons aux nettoyages trimestriels des plages ainsi qu’aux nettoyages trimestriels de la State Highway 4. Nous avons retiré des centaines de kilos de déchets de la plage et de la State Highway 4 au cours des dernières années. Nous encourageons également l’éducation environnementale au niveau local en organisant des visites scolaires ainsi qu’une « Journée Annuelle d’Education Environnementale » avec Texas Parks and Wildlife, USFWS, le National Park Service et Sea Turtle Inc.

VOLER

Malgré une minorité de détracteurs, petite mais bruyante, qui tentent de jouer avec le système réglementaire pour entraver et retarder le développement du Starship, SpaceX reste engagée dans la mission en cours. Nos milliers d’employés travaillent sans relâche car ils croient que l’on peut saisir des opportunités illimitées et obtenir des avantages tangibles pour la vie sur Terre si l’humanité parvient à améliorer fondamentalement sa capacité à accéder à l’espace. C’est pourquoi nous sommes déterminés à repousser continuellement les limites des vols spatiaux, en mettant sans faiblir l’accent sur la sécurité et la fiabilité.

Fin de la traduction.

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Illustration de titre :

Starbase au petit matin, crédit SpaceX. Comme vous pouvez le constater, le périmètre de l’astroport et des installations permettant la préparation des Starships est parfaitement délimité.

Liens

1) vers les « updates » de SpaceX : https://www.spacex.com/updates/

2) vers le « civil administrative penalty proceeding » de l’EPA : https://www.epa.gov/system/files/documents/2024-09/spacex_cafo_cwa-06-2024-1768_txu09110_090624__0.pdf

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25 Responses

  1.  » … la direction de la FAA a demandé une consultation de 60 jours avec le NMFS. De plus, les procédures de ce type de consultations précisent que toute nouvelle question soulevée pendant cette période de 60 jours peut réinitialiser à nouveau le compteur de 60 jours, et ceci sans limite de répétition …  »
    L’adjectif kafkaïen s’impose sans réserve pour qualifier de telles procédures dont la lecture est édifiante.
    On sait bien qu’une « administration » cherche toujours à s’auto-justifier et, par là, à entretenir le climat de son importance.
    Chacun connaît, hélas, moult exemples autour de soi, dont la Suisse n’est hélas pas épargnée, que ce soit au niveau fédéral, cantonal, et communal. Comme on l’expérimente souvent, les voies de recours des particuliers sont, par exemple, limitées à 30 jours au-delà desquels ils perdent tout simplement leurs droits s’ils ne respectent pas absolument ce délai. Mais une autorité inférieure, malgré une décision d’une autorité supérieure l’intimant de revoir sa décision, peut allègrement ne pas respecter les délais légaux et se comporter de façon laxiste en invoquant des mesures dilatoires diverses sous prétexte de surcharge ou d’autres expertises à encore mettre en œuvre.
    Il reste à espérer et, surtout, à souhaiter que SpaceX ait la ténacité nécessaire pour vaincre ces obstacles administratifs en les envisageant comme autant de « tigres de papier ».

    1. Cher Monsieur de Reyff, vous avez bien vu la problématique!
      Le problème de notre époque est en effet une insistance de plus en plus détaillée et pesante de l’Administration qui profite des nouveaux moyens technologiques dont elle dispose pour entraver l’action des particuliers et des entreprises.
      Et la crainte des effets de la responsabilité chez les agents administratifs, aggrave encore les choses surtout quand elle est sanctionnée vivement et sur une vision superficielle et sans nuance, par l’Opinion.
      Kafka est plus que jamais d’actualité!

  2. Ce que l’on comprend surtout de cet article, c’est que le dernier qui parle a raison. Or ici le dernier est SpaceX. Donc SpaceX a raison. CQFD. Malheureusement, tout n’est pas si simple.

    Nul ne doute qu’il y ait plus de dynamisme dans une société privée et innovante que dans une administration chargée de contrôles. Il est aussi vrai que la FAA n’est pas nécessairement immunisée contre certains préjugés ou effets de mode – comme nous tous, du reste. De même SpaceX défend-il ses intérêts, et ceux-ci ne sont pas forcément avouables. Malheureusement, pour comprendre où se situe le curseur, ce n’est pas l’opinion d’une partie et d’une seule qui peut nous renseigner.

    « Le Starship est prêt à être lancé depuis la première semaine d’août », peut-on lire. Vraiment ? Quiconque a travaillé dans l’industrie, notamment aérospatiale, sait que se prétendre pénalisé par le délai d’un partenaire est la première chose qu’on fait pour cacher ses propres retards, et cela se pratique en permanence. Qui, ici, est allé vérifier ? Et que signifie « prêt » en jargon muskien ? Prêt en faisant fi des règlements qui dérangent ?

    SpaceX donne une liste impressionnante de mesures qu’il a prises pour sécuriser ses vols. Mais suffisent-elles ? Comment pouvons-nous en juger ? La FAA le sait certainement mieux que nous.

    Certains arguments que cite SpaceX sont manifestement en réponse à des objections de l’administration. Mais la teneur exacte de ces objections nous est inconnue. Alors comment peut-on conclure quoi que ce soit des réponses ?

    Enfin et peut-être surtout, quand un partenaire se comporte de façon « fausse, trompeuse, frivole et intentionnellement (malveillante) » pour reprendre les termes employés, on ne se borne pas à l’écrire dans un « update » dont il faudrait commencer par savoir à qui au juste il s’adresse et en quoi il représente la position de la société juridiquement parlant. Plutôt, on traine le partenaire devant les tribunaux. Et qu’on ne dise pas que cela n’est pas réaliste. Aux Etats-Unis, le Congrès d’une part et les tribunaux civils de l’autre sont parfaitement habilités à s’entourer d’experts et à trancher ce genre de litige. Quand les reproches sont fondés, c’est ainsi que les choses s’y traitent. Si SpaceX se garde bien de prendre cette voie, c’est que le dossier ne doit pas être loin d’être vide. Voilà la seule conclusion qu’on peut tirer à ce jour.

    1. Je ne suis évidemment pas d’accord avec vous. Je pense personnellement que nous avons suffisamment d’informations pour nous faire une opinion.
      En particulier le problème de risque pour la faune marine du fait de l’éjection de l’interetages est absolument abusif sinon scandaleux.
      Quant à la possibilité de décollage de l’IFT5, je suis très surpris que vous en doutiez; vous connaissez bien la méthode itérative de SpaceX.

  3. Je pense sincèrement que le comportement d’Elon Musk, et non de SpaceX est inacceptable.
    Elon est un égocentriste mégalomane est qui plus est, souffre d’addictions.
    Il ne supporte pas la contradiction ni la moindre objection. A force de se mettre à dos les défenseurs de l’environnement, il a fini par faire l’unanimité contre lui.
    Je penser que la prochaine étape sera une procédure de destitution à son encontre.

    1. Sans Elon Musk, SpaceX n’existerait pas. C’est pour cette liberté que le capitalisme donne aux individus, qu’il rend possible la concretisation d’idées telles que celle de la réutilisation des lanceurs.
      Quant aux défenseurs de l’environnement, vous savez bien que dans ce domaine la mode est à l’extrémisme le plus absurde et que quoi qu’Elon Musk fasse il sera durement critiqué. Ce qui est grave en l’occurrence c’est que l’administration (democrate) suive fes extrémistes.

    2. Si l’administration se montre tatillonne, que penser d’une entreprise qui passe outre des garde-fous administratifs? En tant qu’habitant de cette planète, je tiens à ce que tout soit fait pour répondre énergiquement aux enjeux soulevés par un lancements de Musk fait hors régulation.

      Sa stratégie est obscure, sa prise de danger est immense! Si l’entreprise d’Elon ne se plie pas comme les autres à suivre les bonnes pratiques, un lancement sauvage comme son attitude libertarienne le laisse prévoir doit être suivi de mesures adaptées: la séquestration de sa place de tir.

      Notre planète a suffisamment souffert du capitalisme voyou, nous ne pouvons nous permettre de gâcher la planète B après avoir brutalisé la planète A.

      1. Cher Monsieur Roten, j’ai l’impression que votre détestation d’Elon Musk vous fait perdre votre sang-froid.
        Je pense que vous devriez prendre en compte avec calme les arguments développés par Elon Musk dans son update. Même en les lisant de façon critique, ils est impossible qu’ils vous semblent totalement irrecevables. Faites un effort!

  4. Comme dans l’évangile « ils voient la paille et pas la poutre »: quand la guerre atomique aura exterminé ou affaibli notre espèce, quand Apophis ou un autre aura détruit toute vie, quand la future super-covid sera là, quand nous serons tellement nombreux qu’on ne pourra plus se nourrir. Il viendra le temps des regrets où l’on pensera: Ah, s’il y avait eu des hommes en sécurité ailleurs pour tout recommencer sur terre! Sans parler des progrès auxquels nous serions amenés par une aventure vers l’inconnu. Les écologistes feraient mieux de chercher des solutions pour répondre à tous nos besoins autrement, de manière non-dangereuse pour nos vies au lieu de jouer au calife.
    Quant à Elon Musk il a ses défauts mais n’oubliez pas aussi qu’il a ses qualités.

  5. Quand j’entends une théorie sur un supposé complot, je me pose toujours honnêtement la question: peut-elle avoir un certain fondement logique? En l’occurrence, au risque de me répéter pour la x-ïème fois (!) ici (mais je n’ai jamais reçu de réponse convaincante à cette argumentation) je peine à en trouver un. Ainsi. le gouvernement US dépenserait de l’ordre de 100 milliards de dollars pour un programme, le programme Artémis, pour d’un autre côté laisser son administration le saboter en perturbant le développement d’une pièce essentielle à ce projet? Cela n’a juste pas de sens. Si une firme privée comme SpaceX développait un programme indépendant de ce que fait la NASA, entrant en concurrence avec celle-ci, on pourrait éventuellement accorder quelque crédit à un tel soupçon, mais là … ! Si le gouvernement US voulait réellement couler SpaceX, il pourrait d’ailleurs le faire beaucoup plus directement et efficacement en simplement rompant les contrats conclus avec cette firme.
    Musk par contre joue effectivement un jeu dangereux en se mêlant de politique et en soutenant autant qu’il le fait un personnage comme Trump. Allant jusqu’à répercuter les « fake news » de ce dernier sur son réseau « X » et en attaquent, d’une manière par ailleurs très grossière, une chanteuse, extrêmement populaire, qui a eu le malheur de soutenir, elle, mais avec beaucoup plus d’élégance, la rivale de son champion. Donc Musk peut soutenir un candidat, mais personne n’a le droit d’en soutenir un autre?! SI jamais Kamala Harris est élue en novembre (ce qui n’est pas impossible selon les derniers sondages), alors attention en effet au retour de bâton pour les projets du boss de SpaceX! Je ne comprends pas (plus) Musk.

    1. C’est vrai que la situation n’est pas claire.
      Ce que je peux dire c’est que (1) c’est Donald Trump qui a lancé le programme Artemis et (2) que le lobby ecologiste-extremiste est très puissant.
      Il peut donc y avoir non pas une politique délibérée de sabotage mais beaucoup de réticences de certaines personnes actuellement au pouvoir vis à vis d’Artemis et de Musk en particulier; cette réticence étant exacerbée par l’approche des élections.
      Et cette réticence peut aller jusqu’à la malhonnêteté intellectuelle que l’on constate aujourd’hui.

      1. « Le lobby écologiste-extrémiste est très puissant » : peut-être, mais ce n’est pas une donnée nouvelle. Et personne n’a prouvé qu’il vise plus Musk qu’un autre.

        « Il y a beaucoup de réticences de certaines personnes actuellement au pouvoir vis à vis d’Artémis et de Musk » : sans doute aussi (et non sans raisons, du reste …), mais la FAA n’est pas « au pouvoir ». C’est une agence dont la neutralité et le professionnalisme sont les garants de sa pérennité. Ses employés ont d’autres chats à fouetter que faire de la politique, a fortiori à la veille d’élections indécises.

        Donc, non, l’un ou l’autre ne conduit pas à de la « malhonnête intellectuelle », que du reste personne ne dénonce en dehors de SpaceX et de certains de ses fans.

        Par ailleurs, Trump a effectivement lancé le programme Artémis, mais qui reprend un objectif (retour sur la Lune) et une grande part de moyens (SLS, Orion, Deep Space Gateway) datant de l’ère Obama. Sa contribution s’est surtout limitée à en avancer le calendrier. Puis Biden ne l’a pas remis en cause, ce qu’il aurait pu faire. Tant les administrations républicaines que démocrates y sont donc mouillées. Aucune n’a de motif à pousser la FAA à se montrer partiale.

        1. Il me semble évident que le lobby ecologiste-extremiste vise Elon Musk plus que d’autres, parce que ce lobby déteste les entreprises qui travaillent dans ce secteur et parce qu’Elon Musk soutien Donald Trump.
          .

          Désolé mais les dirigeants de la FAA ne sont pas politiquement neutres. Ils sont pleinement engagés dans le soutien au parti Démocrate parce que si les Républicains gagnent les élections ils seront remplacés (le spoil system existe toujours aussi États Unis).
          .

          Biden n’a effectivement pas remis en cause le programme Artemis mais il est très clair que le retour sur la Lune et plus particulièrement le retour sur la Lune avec les fusées d’Elon Musk, n’est pas une priorité de Kamala Harris (pour ne pas dire qu’elle se moque de savoir si le HLS pourra fonctionner). Pour KH l’ »espace », c’est l’ »espace pour la Terre ».

          1. Je ne sais pas si le retour sur la Lune, ou l’exploration de la planète Mars est une « priorité » pour Kamala Harris, probablement pas, mais cela ne l’est pas plus pour Trump, il ne faut pas être naïf. Trump n’est intéressé que … par Trump, et ce qu’un projet peut éventuellement lui apporter personnellement. Il n’avait « recadré » le projet « Constellation », lancé bien avant sa présidence (en 2004), que pour lui fixer un calendrier qui lui aurait permis d’en tirer une gloire personnelle juste avant la fin de son deuxième mandat s’il avait été réélu un 2020. En réalité, Trump se contrefiche de l’exploration spatiale si celle-ci ne lui rapporte rien, et il laissera tout tomber sans aucun état d’âme si le programme Artémis ou le développement du Starship se mettaient à « cafouiller » et prenaient trop de retard tout en coûtant des sommes « astronomiques » (c’est le cas de le dire ici)! Quant à Mars, … pour lui c’est de la musique d’un avenir dans lequel il n’aura plus aucune place, donc sans intérêt.

  6. Quand on lit les textes de ce blog du seul blogueur et traducteur de la parole d’Elon, on ne lit plus l’information d’une association d’enthousiates, mais celle d’un entrepreneur libertarien, i.e. ultracapitaliste, qui en a pris le contrôle. Cela ne fait pas rêver: l’impression que le projet Mars est une distopie d’ultrariche. Comment penser autrement?

    1. Détrompez-vous M. Roten, il n’y a pas que les ultrariches qui s’intéressent à l’installation de l’homme sur Mars.
      Mais personnellement je n’ai rien contre l’implication d’Elon Musk. Il faut bien que quelqu’un finance le projet et/ou pousse par des moyens puissants à sa réalisation.

  7. Si la FAA met des bâtons dans les roues de Space-X, n’est-il pas envisageable que Space-X déménage dans un autre pays ? La Chine, par exemple.

    Pour rappel, c’est ce qui s’est passé avec les drones de loisir.
    La FAA, et encore bien plus la DGAC française, ont érigé tellement de contraintes, le plus souvent injustifiées, à l’encontre des utilisateurs et des fabricants de drones de loisir que ces derniers sont tous disparus d’Europe. Seul le Chinois DJI survit et les USA ne peuvent sauver leur industrie moribonde des drones que par un protectionnisme scandaleux.

    Une entreprise américaine dirigée par un Sud-Africain et installée en Chine ! Ça ce serait de la mondialisation.

    1. Le déménagement est une bonne idée mais aller en Chine pour un Américain, ce serait aller un peu trop loin. Comme on sait bien que les Chinois se veulent les maîtres du monde. Un tel « mouvement » serait donc une véritable trahison.
      L’idée d’un de mes lecteurs sur Linkedin me semble plus réaliste: demander aux Mexicains de leur céder un bout de terrain à côté de leur Starbase. Comme les installations de SpaceX jouxtent la frontière, le déménagement ne coûterait qu’un minimum (il faudrait quand même faire « quelques » travaux!). Evidemment cela ne jouerait que si les Mexicains veulent tenir tête aux Américains. Mais cela a souvent été le cas dans l’histoire.

      1. Mon épouse étant Mexicaine, je connais assez bien ce pays. Bien sûr, il est vrai que la corruption y est endémique et qu’avec de l’argent (beaucoup!) on peut y obtenir pas mal de choses. Peut-être que Musk y serait bien accueilli par le gouvernement actuel, mais d’une part la stabilité politique n’est guère assurée au Mexique et un autre gouvernement pourrait justement vouloir défaire ce que le précédent aurait fait (donc manque de sécurité pour SpaceX), et d’autre part il ne faut pas croire qu’aujourd’hui les préoccupations environnementales n’ont aucun poids au Mexique, bien au contraire, et c’est une tendance qui ne fait que s’amplifier. Enfin, les Mexicains n’accepteraient éventuellement une telle implantation que si l’entreprise devenait alors pleinement mexicaine et que le pays recevait le plein bénéfice de ses accomplissements, en aucun cas comme ce qui serait vu comme une nouvelle « colonisation par des Gringos »!.

    2. Il y a une « légère » différence entre déménager une fabrique de drones de loisir et déménager tout un centre spatial sans compter l’infrastructure qui l’accompagne!
      Vous croyez vraiment que SpaceX jouirait de plus de liberté d’action en Chine ?! L’entreprise d’Elon Musk serait purement et simplement « nationalisée » et son « boss » actuel n’aurait plus grand-chose à y dire.
      Et oui, aux Etats-Unis, comme en Europe, il existe des garde-fous aux entreprises individuelles, avec des agences indépendantes destinées à les faire respecter. Et c’est de la pure diffamation de prétendre que les employés de ces agences seraient « malhonnêtes »; je suis persuadé que dans leur très grande majorité (il peut bien sûr y avoir quelques brebis galeuses, comme partout) ils font leur travail au plus près de leur conscience (maintenant, on peut partager ou non leurs convictions, mais cela n’entache ni leur honnêteté ni leur professionnalisme).

  8. L’expatriation de SpaceX n’est pas une option. C’est irréaliste sur les plans économique, technique et industriel. Le Sud-africain Musk a construit ses entreprises aux Etats-Unis, et non ailleurs, car ce pays lui apporte le meilleur environnement et cela reste valide. Et c’est impossible car ses activités spatiales sont, comme toute entreprise astronautique, classées défense et sont donc non exportables sauf dérogations gouvernementale au cas par cas. Il n’en y en aura pas pour un déménagement. Le fait que l’entreprise soit financée sur fonds propres n’y change rien.

    Si Musk était sincère dans ses diatribes contre la FAA, il aurait usé depuis longtemps les multiples voies judiciaires que lui offre la législation américaine. Attention aux communications approximatives sur le net.

    1. Attendons les élections présidentielles du 4 novembre. Si Trump est élu, vous verrez que la FAA changera son approche du problème.
      .
      Je comprends très bien que le déménagement signifierait une rupture avec les Etats-Unis et ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Mais je doute fortement qu’en cas de poursuite de la politique de sabotage de l’actuel administration, c’est à dire si Kamala Harris est élue, Elon Musk ne pense pas à s’expatrier. Bien sûr qu’en principe les activités astronautiques doivent être soigneusement protégées mais le know-how n’est pas dans la tête des administrateurs, elle est dans la tête d’Elon Musk et de ses ingénieurs.
      .
      NB: désolé d’une publication tardive de votre commentaire mais pour une raison que j’ignore il était passé dans les indésirables et je ne l’avais pas vu!

  9. Bonjour Pierre Brisson et Pierre Andre Haldi
    J ai bien regarde vos propos …vous etes dans le juste a mon avis car je pense que la liberte est le meilleur chemin pour la reussite a condition de ne pas tomber dans les exces: en ce momment les usa tombent dans l exces administratif du, peut etre bien, a ce combat actuel entre democrates et republicains; les consequences sont les retards et l affaiblissement et l appauvrissement…tout ce dont nous n avons pas besoin! en effet nous sommes en situation de competition avec la Chine et son systeme laquelle chine vient de tester l atterrissage de son lanceur sans succes mais quand meme impressionnant…Pierre Andre la mienne est LAOSIENNE !!!elle deteste les communistes!puisqu ils sont responsables de son arrivee en France il y a des decennies.

  10. pourquoi pas juste un pas de tir a kourou en acheminant la fusee par bateau? la procedure elle meme etant assuree du centre actuel de Space X.
    .
    Juste une copie du pas de tir actuel a realiser a Kourou.

    1. Oui bien sûr il y a Kourou…mais Elon Musk se méfie aussi de la nouvelle Europe (hyper-administration, priorité à l’espace pour la Terre).
      .
      On verra bien mais étant donné qu’il a déjà déménagé de Californie au Texas, je ne serais pas étonné qu’il pense à un autre « mouvement » dans la perspective de l’après élection présidentielle (au cas où Kamala Harris la gagne, bien sûr).

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À propos de ce blog

Pierre Brisson, président de la Mars Society Switzerland, membre du comité directeur de l’Association Planète Mars (France), économiste de formation (University of Virginia), ancien banquier d’entreprises de profession, planétologue depuis toujours

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