EXPLORATION SPATIALE - LE BLOG DE PIERRE BRISSON

Comme ceux qui me lisent régulièrement l’ont sans nul doute déjà remarqué, j’appelle de mes vœux les plus fervents l’établissement de l’homme sur Mars. Je voudrais maintenant vous convaincre que la décision de partir répondra chez beaucoup à la recherche du bonheur. Je pense d’ailleurs que ce sera la vraie raison, profonde, d’une telle décision. La notion de bonheur est vague mais dans le cas présent, elle devrait correspondre à la satisfaction d’une pulsion immédiate et à la contemplation d’une vision à long terme. La pulsion c’est celle qui anime tout homme qui cherche à « comprendre ». En allant sur Mars, il s’agit de découvrir un nouveau monde et de le comparer à la Terre pour chercher à en percer les secrets et notamment ceux qui concernent l’émergence de la vie. Quoi de plus passionnant ? La vision c’est celle, pour chaque voyageur, de participer éventuellement, selon son choix, à une aventure extraordinaire, dans la ligne de celle que vécurent les pionniers européens qui partirent « vers l’Ouest » ouvrir une « nouvelle frontière », pour développer une nouvelle société dans le cadre de laquelle, il (se) donnera à lui-même et à l’espèce humaine, une « seconde chance ». Quoi de plus exaltant ?

Le problème est de savoir si cette pulsion et cette vision suffiront pour que des hommes se portent candidats à un voyage aussi dangereux, à un exil aussi lointain et acceptent de prendre des risques aussi importants puisque vitaux. Ce sont eux que nous allons considérer cette semaine. Ce n’est pas trop difficile car, contrairement aux colons qui autrefois partaient sans (presque) rien savoir de ce qui les attendait, ces risques ou ces points négatifs, aujourd’hui on les connaît.

Il s’agit d’abord de l’isolement. Au début le « village » humain sur Mars sera petit et les relations sociales de proximité à la fois réduites et intenses avec, de ce fait, de nombreuses possibilités de frictions. Le corollaire de l’isolement sera l’éloignement. Les colons n’auront la possibilité de revenir sur Terre qu’à des dates très espacées, de plus de deux ans (en fonction de la position respective de chaque planète sur son orbite) et après un voyage de plusieurs mois (minimum trois). Les communications radio et vidéo pallieront cet inconvénient mais la distance combinée à la vitesse de la lumière fera que les conversations directes seront entrecoupées d’un « time-lag » de 3 à 22 minutes dans chaque sens. L’impossibilité de liaison physique avec la Terre entre deux révolutions synodiques aura des conséquences pour les pièces de rechange. On pourra certes faire des réparations et remplacer des pièces en les reproduisant par impression 3D mais cela aura quand même des limites, surtout au début de la colonie (les matières utilisées supposent le développement de toute une industrie chimique, d’une industrie minière et d’une métallurgie, avec des degrés de pureté extrêmes).

L’environnement sera dangereux. Il faudra constamment s’en protéger. L’air extérieur sera irrespirable (absence d’oxygène et très faible pression) et contiendra des éléments toxiques (gaz carbonique, poussières très fines, sels de perchlorates). Le port du scaphandre sera obligatoire en extérieur ce qui pourra être considéré comme une gêne (ne serait-ce que pour passer sa main sur son visage !). Toute perforation de cette protection aura des conséquences graves et les procédures de sortie et de rentrée dans les bases seront longues et fastidieuses mais devront évidemment être scrupuleusement respectées (et les ballades en solitaire seront exclues !). Dehors il fera froid. Pendant la journée cela ne posera pas problème car la température pourra osciller autour de zéro degré Celsius mais pendant la nuit on atteindra facilement les -80°C (c’est le cas aujourd’hui dans le Cratère Gale). Il ne sera pas impossible de se protéger de ces températures extrêmes mais cela implique une importante consommation d’énergie (risque de panne ou de réserve insuffisante) donc des sorties courtes aux heures les plus froides et il ne sera pas question d’envisager une nuit entière « dehors ». L’exposition aux radiations spatiales représentera une autre contrainte. Les « Martiens » ne seront pas plus exposés que le sont les astronautes dans l’ISS mais ils seront quand même susceptibles de recevoir sans beaucoup de préavis (quelques heures) les rayonnements peu atténués des tempêtes solaires (protons). Ils devront donc se soucier avant chaque sortie, de la météo de notre étoile, porter sur eux un compteur de dose de radiations reçues et éventuellement pouvoir se mettre rapidement à l’abri dans des bunkers judicieusement répartis dans les régions qu’ils parcourront.

L’espace habitable sera limité. Les locaux de secours, juste mentionnés, seront exigus, d’un volume juste suffisant pour y passer le temps de la tempête (quelques heures, un jour ?). La base sera évidemment plus vaste, autant que possible. Elle devra l’être pour que la vie en commun soit supportable et pour abriter les différentes fonctions qui devront être assurées, sans oublier les laboratoires, les ateliers, certaines zones de stockage et les espaces de détente. On peut imaginer un ensemble de dômes de dix à vingt mètres de diamètre maximum (on ne peut envisager davantage compte tenu de la masse des structures) et de couloirs les reliant. A l’intérieur de ces dômes il faudra faire pousser des végétaux, cultiver des algues (spirulines) et sans doute faire ruisseler de l’eau (pour le plaisir). La couleur et l’eau manqueront en effet cruellement à un paysage ocré et aride (que l’on verra au travers de fenêtres protégées ou plus vraisemblablement sur des écrans captant les images de l’extérieur en temps réel). Au-delà de l’aspect visuel, l’alimentation de tous les jours risque d’être monotone. En effet il faudra « faire avec » les ressources locales et si on peut certes imaginer des serres (d’une surface estimée à 200 m2 par personne), elles devront être aussi « compactes » que possible et la variété des cultures sera faible, fonction du nombre des habitants, permettant les alternances d’espèces. Ces cultures devront être pratiquées avec le plus grand soin, très probablement en hydroponie pour faciliter les contrôles. Des épidémies pourraient frapper tout ce petit monde. Il faudra donc le cloisonner par petites surfaces et éviter l’intrusion de vecteurs de contamination. Les plantes sur Mars seront manipulées par des robots et davantage à regarder à travers des vitres qu’à caresser (sauf les quelques plantes d’agrément que l’on pourra faire pousser dans les lieux de vie).

Le risque de dérèglements microbiens existera aussi bien sûr pour les humains. Le plus grand soin devra présider au nettoyage et au recyclage de toutes les surfaces et de tous les volumes (qui devront être accessibles et modulaires) ainsi qu’aux équilibres microbiens et aux interactions des divers microbiotes au sein du microbiome commun de la Colonie. Comme on devra déjà donner beaucoup d’attention aux microbiotes des êtres humains, les animaux ce sera pour plus tard lorsqu’on pourra mieux contrôler leurs microbiomes spécifiques. Les soins à donner aux hommes seront assurés au mieux grâce notamment à la télémédecine mais il ne pourra y avoir d’intervention chirurgicale en direct par ce moyen compte tenu du « time-lag » entre la Terre et Mars. Il faut espérer qu’il y aura quelques bons médecins sur place et aussi qu’ils disposeront des stocks de médicaments  et des instruments d’intervention adéquats.

L’énergie sera difficile à obtenir car bien sûr il n’y aura pas de pétrole, ni suffisamment de vent ou d’eau courante pour actionner des turbines. Les seules possibilités proviendront du soleil, de l’atome et de la géothermie. Elle sera aussi précieuse car aussi essentielle pour la préservation de la vie que les diverses protections déjà mentionnées. Aucune panne ne sera acceptable au-delà d’un temps minimum de sécurité et ce minimum sera élevé pendant la nuit (froid) et les tempêtes de poussière qui pourront durer plusieurs mois. Il y aura bien sûr des redondances mais les systèmes d’alimentation (pompes, batteries, circuits) ou de régulation (jauges, radiateurs) fonctionneront dans des conditions extrêmes, tout à fait inhabituelles.

Les hommes qui iront sur Mars devront être des adultes responsables. Ils devront « faire face ». Dans une petite communauté « loin de tout », pas question de se défausser ou de se lamenter. Il sera souvent question de vie ou de mort, toujours de réactivité et d’inventivité. Mars sera un milieu particulièrement exigeant. Il n’y aura pas d’excuse ni de pardon. Les règles de sécurité seront donc strictes et il faudra absolument les respecter. Enfin vivre sur Mars sera un choix qui oblige et qui engage. L’environnement gravitaire est différent de celui de la Terre et comme nous l’avons vu, rien ne pourra vraiment empêcher la divergence entre populations terriennes et martiennes sur ce plan. Un Martien ayant vécu plus de dix ans sur sa nouvelle Terre ou né sur place, aura le plus grand mal à supporter la vie dans l’environnement d’une gravité terrestre dans l’hypothèse d’un retour. Il faudra choisir.

La semaine prochaine je vous parlerai de ce qu’on peut mettre sur l’autre plateau de la balance. Ne vous inquiétez pas, il y a aussi du « pour » et, pour beaucoup de Terriens, son poids sera tellement importants qu’il n’y aura pas à hésiter !

Image à la Une :

Quelque part en surface de Meridiani Planum, photo prise par le rover Opportunity, crédit NASA.

10 Responses

  1. Dans la perspective de l’établissement d’une (ou plusieurs) colonie(s) permanent(es) sur la planète rouge, un problème qui n’a pas été évoqué ici (ni ailleurs non plus à ma connaissance) est celui de la gestion de la fin de vie des colons martiens Dans une première phase de colonisation, c’est pourtant un problème qui risque après un certain temps de se poser de façon cruciale. En effet, étant donné la distance et les contraintes du voyage entre Mars et la Terre, on ne peut imaginer dans ce contexte de rapatrier systématiquement sur Terre tous les gens qui auront été envoyés sur Mars. La plupart d’entre eux en tout cas auront vocation à s’établir sur cette planète et y rester jusqu’à la fin de leurs jours ; dans le projet « Mars One », c’est même ce qui est prévu dès l’envoi des premiers « martionautes ». Même avec l’apport régulier de « sang neuf » – et encore faudra-t-il que rien ne vienne l’interrompre (crise politique, financière ou autre sur Terre) – il sera difficile dans un premier temps de réaliser sur Mars une pyramide des âges permettant d’avoir suffisamment d’actifs pour s’occuper en même temps que de leurs autres tâches de personnes devenues dépendantes. Que faire alors de celles-ci ? Dans un milieu hostile, avec des ressources limitées, peut-on accepter de garder des « bouches inutiles », même si cette question paraît difficile à accepter d’un point de vue éthique ? Devra-t-on envisager une solution d’euthanasie systématisée (ou incitation au suicide) à partir d’un certain âge ou d’un certain degré de perte d’autonomie, comme envisagé dans certains ouvrages de science-fiction pour des communautés vivant dans des milieux confinés, vaisseau spatial en route vers une étoile lointaine ou ville sous cloche en raison d’un environnement devenu hostile (voir « L’âge de cristal » par exemple) ? Cela paraît terriblement cynique, mais des « EMS » sur Mars sont-ils réellement envisageables tant qu’une colonie d’une certaine importance n’aura pas été étable sur la planète rouge, permettant de disposer de l’organisation, des ressources et des infrastructures nécessaires à assurer aux colons les conditions de vie voulues « du berceau à la tombe » ? A noter que pour des raisons pratiques (acquisition des compétences nécessaires, maturité psychologique, bon état physique …) il paraît difficile d’éviter que les premiers colons envoyés sur Mars ne soient plus ou moins de la même classe d’âge ; mais alors, ils vieilliront aussi de concert !

    1. Le problème de la pyramide des âges pourrait a priori poser problème. Cependant, le peuplement de Mars par l’arrivée de nouveaux colons (en laissant de coté les naissances sur place) sera très progressif car tout d’abord les arrivées ne pourront se faire qu’en petit nombre à la fois (dans l’hypothèse d’Elon Musk, un porteur lourd de type « ITS » ne pourrait transporter qu’une centaine de personnes) et les fenêtres de lancement ne s’ouvriront que tous les 26 mois (on ne peut pas changer la vitesse de déplacement des planètes sur leur orbite!). Comme il est peu vraisemblable que l’on procède à plus de cinq ou six lancements par fenêtres (les lanceurs et toute l’infrastructure nécessaire à leur fonctionnement coûtent cher et coûteront toujours relativement cher), on arrivera forcément à un long étalement des arrivées sur Mars (donc à un étalement de la pyramide des âges). On pourrait aussi organiser les recrutements pour Mars en fonction non seulement des compétences et des qualités psychologiques, mais aussi des perspectives d’harmonisation démographique car il est difficile d’imaginer que les départs vers Mars et surtout l’établissement sur cette planète soit laissés à la fantaisie de chacun.
      Par ailleurs, il est à mon avis inconcevable que l’on applique le programme de Mars One qui implique des départs sans retour (ce ne serait pas moral). Les colons martiens auront donc tous dans leur poche leur ticket de retour sur Terre. Ce retour sera d’ailleurs d’autant plus facile à exercer qu’on devra importer beaucoup plus de masse sur Mars (ou par définition « il n’y a rien ») que l’on aura intérêt à en exporter (le prix du kilogramme des produits martiens sera beaucoup trop élevé du fait qu’il aura été produit dans des conditions très peu « économiques » du point de vue terrien et du fait que son transport de Mars à la Terre serait beaucoup trop cher). J’imagine donc bien que les martiens atteignant un âge avancé, exercent leur droit de retour sur Terre. On peut aussi concevoir que leur rapatriement soit décidé d’autorité par l’administration martienne pour des raisons sanitaires ou de bonne gestion de la base.
      Ceci n’exclut pas qu’il y ait des gens qui voudront mourir sur Mars mais ce ne devrait pas être un problème si effectivement leur proportion est raisonnable par rapport à la totalité de la population…et comme vous l’avez compris, je pense personnellement que ce sera « gérable ». Il pourrait aussi y avoir des gens riches qui partent, à leurs frais, de la Terre pour aller mourir sur Mars. Pourquoi le leur refuser si cela ne coûte rien à la communauté? Ce sera une question de négociation.

      1. Etant donné précisément la cherté du voyage entre Mars et la Terre, je doute (dans l’optique de la colonisation de la planète rouge toujours, pas de la phase d’exploration) que l’on puisse en pratique envisager de rapatrier systématiquement des personnes d’âge avancé pour le seul « bénéfice » de leur permettre de venir terminer leurs jours sur Terre. Quand à la relève, rien malheureusement ne garantit qu’il sera possible de maintenir sur la durée une rotation régulière entre la Terre et Mars. Après l’éventuel enthousiasme initial, et en supposant qu’il n’apparaisse pas d’autre problème, le soutien populaire à une entreprise de cette envergure et de ce coût pourrait bien s’estomper et obliger les gouvernements concernés à espacer les vols, voire à y renoncer totalement. Une colonie martienne (d’une certaine taille) aura intérêt à devenir le plus rapidement possible réellement autonome!

        1. Certes la pérennité d’un établissement humain sur Mars reposera sur son autonomie. Je pense aussi que rien ne sera acquis avant que les Martiens puissent subvenir à leurs besoins sans devoir recourir à la Terre. Mais cette autonomie ne pourra s’acquérir qu’avec le temps. Il faudra certainement plusieurs dizaines d’années pour y parvenir mais compte tenu des difficultés de communication ce sera la volonté constante des Martiens et des Terriens (du moins ceux qui voudront une colonie martienne, ne serait ce que par intérêt financier) de s’en approcher. Pour pouvoir « tenir le coup » un commerce devra s’établir aussi tôt que possible et ce commerce sera sans doute basé, du côté de Mars, par des exportations de produits sans masse (logiciels par exemple, recherche dans des domaines divers).
          Ceci dit je ne vois vraiment pas pourquoi les Martiens fatigués par l’âge ne pourraient pas choisir s’ils le souhaitent de revenir mourir sur Terre. Je pense qu’il ne faut pas voir le coût d’un voyage comme celui d’un aller simple (comme les gens de Mars One). Le coût d’un voyage vers Mars devra nécessairement comprendre le prix du retour et le retour sera moins cher que l’aller pour les raisons déjà dites et aussi parce que l’énergie nécessaire pour repartir de Mars est nettement moindre que celle nécessaire pour quitter la Terre (gravité plus faible). De toute façon, aussi, les Terriens voudront récupérer leurs vaisseaux (naturellement réutilisables).

          1. J’imagine que le retour d’une personne âgée sur Terre sera compliquée par la différence de gravitation et de pression atmosphérique, sans parler des difficultés du voyage, long et éprouvant.

          2. Effectivement le voyage de retour et la réadaptation sur Terre ne seront pas faciles. Ceci dit, aujourd’hui, faire revenir ses vieux parents de la Nouvelle-Zélande jusqu’en Europe est aussi une épreuve. Par ailleurs, aussi bien au départ qu’à l’arrivée, les voyageurs seront particulièrement bien traités et le séjour dans l’espace pourra être l’occasion de toute sorte d’entretiens et d’attention…mieux qu’une super-première classe, en quelque sorte!

  2. Si l’on envisage de rapatrier sur Terre à terme tous les gens envoyés sur Mars (toujours dans l’hypothèse d’une colonie d’une certaine importance établie sur la planète rouge, pas dans la phase initiale d’exploration) , cela coûtera très cher pas seulement financièrement, mais aussi en ressources, qui resteront toujours rares et précieuses sur Mars (et si on les amène de la Terre, ce sera alors très pénalisant pour la charge utile amenée à l’aller). Ce n’est pas la même chose de ramener sur terre un vaisseau « vide », avec juste un équipage réduit, voire sans pilotes du tout, ou une centaine de passagers (dans le cas de l’ITS de Space X par exemple). Et il reste que les rotations nécessaires pourraient bien n’être nullement garanties sur le long terme (pas forcément si long que ça d’ailleurs malheureusement), pour toutes les raisons que l’on peut imaginer.

    1. Il y aura de moins en moins de gens qui voudront revenir sur Terre mais on ne peut envisager de ne pas rapatrier ceux qui voudront rentrer et dont le prix de retour aura été payé (ce sera la cas pour tous ceux qui auront quitté la Terre). Ensuite tout voyage devra être payé et ceux qui voudront se le payer, pourront le faire. Ceci dit, personne ne fera plus de deux ou trois voyages (maximum) dans sa vie, à cause des radiations qui resteront dommageables pour la santé.

  3. Ce qui importe finalement est de reconnaître à temps les problèmes qui peuvent se poser, afin d’avoir une bonne chance de pouvoir leur trouver une solution (p.ex. dans le cas qui nous intéresse ici, d’ajouter déjà un critère d’étalement des âges, dans la mesure du possible, lors de la sélection des équipage destinés à devenir les premiers colons martiens « permanents »). Si l’on se refuse à voir, ou minimise par trop, certaines difficultés, on court un gros risque d’échec final, voire de catastrophe. Je n’ai à ce propos jamais encore vu évoquer et traiter la question posée ici (mais il est possible que cela ait été le cas et m’ait échappé).

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À propos de ce blog

Pierre Brisson, président de la Mars Society Switzerland, membre du comité directeur de l’Association Planète Mars (France), économiste de formation (University of Virginia), ancien banquier d’entreprises de profession, planétologue depuis toujours

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