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Buzz Aldrin pousse les Américains à s’installer sur Mars. Son projet repose sur des « cyclers »

Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir marché sur la Lune a un projet martien. Il dit qu’il y pense depuis « toujours » et comme il a maintenant 94 ans, il veut consacrer ses dernières forces à pousser les Etats-Unis à le réaliser. Il ne veut pas que l’objectif Mars ne soit qu’une aventure non-durable (« flags and footprints »), comme le programme Apollo qui, à son grand regret, s’est terminé abruptement par un abandon des missions habitées sur la Lune. Il s’agit pour lui de s’y installer : « I want to be remembered as the man who led the world to Mars for a permanent settlement ». Il voudrait qu’une première mission habitée parte avec cet objectif en 2029, 60 ans après « sa » mission Apollo 11. L’installation de l’homme pourrait se faire 10 ans après. Je donne mon avis sur les modalités.

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Le réacteur PYLON de Ultra Safe Nuclear Corporation, peut être une solution pour fournir en énergie le Starship entre la Terre et Mars

En alternative aux panneaux solaires, l’énergie nécessaire au fonctionnement interne du Starship pendant le vol Terre-Mars, pourrait être un réacteur à fission nucléaire. Le problème qu’il pose en principe, est celui du bouclier anti-radiations qui doit le compléter parce qu’il est a priori très massif. Cependant plusieurs solutions sont possibles, notamment celles proposées par la société Ultra Safe Nuclear Corporation reposant sur l’utilisation des particules TRISO.

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Le succès d’IFT5, un événement déterminant pour l’accession de l’Homme à la Planète Mars et un nouveau départ pour la Mars Society Switzerland

Il y aura « un avant et un après » IFT5. La réussite de ce test nous a fait franchir le seuil à partir duquel le rêve de ceux qui veulent aller sur Mars devient possible. C’est l’occasion pour la Mars Society Switzerland de prendre un nouveau départ avec les étudiants ingénieurs de l’EPFL.

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La mission HERA (ESA) lancée le 7 octobre, une étape de plus pour une vraie protection planétaire

Le 7 octobre, la mission HERA de l’ESA a quitté la Terre pour rejoindre, dans exactement deux ans, en Octobre 2026, le système de l’astéroïde « Didymos » et plus particulièrement son satellite « Dimorphos ». L’objet est de faire un constat approfondi des effets qu’a eu l’impacteur DART de la NASA lorsque, guidé jusqu’au sol par les images de son capteur DRACO, il s’est écrasé sur Dimorphos le 27 septembre 2022. Il en va de la sécurité de la Terre ; n’oublions pas que, toujours, « le ciel peut nous tomber sur la tête » (sous forme d’astéroïde, bien sûr).

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Nous vivons déjà dans l’Espace ; le temps est venu de nous y déployer

Nous vivons dans l’Espace. Notre longue habitude et notre manque de moyens technologiques nous ont fait longtemps croire que la Terre était le cœur de notre Univers et que sa surface en était l’essentiel. Depuis 1530 et Nicolas Copernic, qui reprenait l’hypothèse d’Aristarque de Samos dans l’Antiquité, on a compris que la Terre n’était pas « le centre du monde ». Et aujourd’hui nous savons que la Terre n’est qu’une poussière perdue dans le Cosmos. Dans ce quasi-vide, il y a une très forte probabilité que nous soyons seuls. Et nous sommes de plus en plus nombreux à être conscients que sommes menacés d’extinction, aussi bien par la Nature que par nous-mêmes. Nous devons donc profiter de nos connaissances et de nos capacités actuelles pour que quelques-uns d’entre nous puissent essaimer dans l’Espace avec comme premier objectif, Mars puisque c’est le seul possible aujourd’hui.

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La mission Artemis-1 a permis une nouvelle évaluation des doses de radiations ; elle n’empêche pas d’envisager des missions martiennes habitées

Une étude publiée dans la revue Nature, le 18 Septembre, fait le point sur les radiations auxquelles seront exposés les astronautes voyageant dans l’espace au-delà de l’ISS. Elle repose sur les données recueillies par la mission Artemis-1 qui a orbité autour de la Lune en Nov/Dec 2022. Cela concerne, au-delà de l’orbite de l’ISS, les différentes régions de l’espace qu’il faudra traverser pour aller sur la Lune ou sur Mars, c’est-à-dire d’abord la barrière des Ceintures de van Allen, puis l’espace profond. Les résultats ne semblent pas rendre impossibles de ce point de vue, les vols habités vers Mars, même si l’effet des radiations ne sera pas négligeable.

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En instrumentalisant l’hyper-administration, l’ultra-écologisme sabote la recherche ingénieuriale de SpaceX

J’ai choisi cette semaine de publier ma traduction en Français de la déclaration de SpaceX publiée le 10 septembre 2024 dans ses « updates ». La société est contrainte pour des raisons administratives environnementales de décaler encore de deux mois (au moins !) son 5ème test de vol orbital (« ITF5 ») et elle se défend en présentant ses arguments.

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Elon Musk reporte un peu le premier vol pour Mars; c’est dommage mais pas trop grave

Le 8 septembre, Elon Musk a posté sur X, son intention d’envoyer sur Mars dans deux ans (Janvier 27) un premier vaisseau spatial « Starship », conçu et construit par sa société astronautique SpaceX. Ce vol sera robotique. Mais il a également déclaré qu’il sera suivi deux ans plus tard (Mars 29) par un vol habité. J’y crois moins et je vous dirai pourquoi. Je vous cite ses deux tweets en fin d’article.

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À propos de ce blog

Pierre Brisson, président de la Mars Society Switzerland, membre fondateur de la Mars Society des États Unis et ancien membre du comité directeur de l’Association Planète Mars (France), économiste de formation (University of Virginia), ancien banquier d’entreprises de profession, planétologue depuis toujours

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